Le week-end arrivant, il est temps de quitter Kuala Lumpur pour une ville à taille plus humaine, Melaka (Malacca en anglais). Pour y aller, rien de tel que le bus, avec des offres à RM10 (approximativement 2€), et un passage obligé vers la gare routière TBS, qui ressemble à s’y méprendre à un aéroport.
C’est son histoire riche qui nous a décidé à la visiter : plus vieux port de Malaisie, ses premières traces remontent à la fin du XIVe siècle, quand Parameswara, prince indonésien, a fondé la ville alors qu’il avait été chassé de son royaume. Au XVe et XVIe siècle, la ville fut le centre du monde malais et une des plus prospères grâce à son commerces avec des marchands arabes, chinois, perses, indiens et d’autres. L’influence grandissante des vendeurs arabes poussèrent le prince à adopter l’islam et transformer Melaka en sultanat.
La prospérité de la ville aidant, elle attire l’attention des portugais qui la conquièrent en 1511. Ils s’allient aux marchands de la ville et leur commerce prospère jusqu’en 1641 où les néerlandais s’emparent de la ville. Ils agrandissent encore la taille de la ville et construisent un fort. En 1824, elle repasse sous contrôle britannique comme tout le reste de la Malaisie puis revient sous contrôle malaisien lors de l’indépendance en 1957. En 2008, elle est classée à l’UNESCO.
Impossible de manquer de Red Square, de la période néerlandaise.
Impossible de manquer Chinatown, aussi désigné par le terme de Jonkerwalk, rue où se situe la majorité des commerces. Le marché de nuit est encore plus agréable.
Au fil de nos balades, un slogan revient souvent : “Don’t mess with Melaka”, rappelant bien sûr celui du Texas. Il s’agit d’une initiative (musclée) de la mairie pour éviter le rejet d’ordures intempestif, en raison de la propreté voulue par les élus pour une Melaka touristique agréable – objectif atteint pour ma part 🙂
Enfin, nous terminons la visite par Bukit Cina, un cimetière chinois située dans les hauteurs de la ville dont la grandeur est impressionnante.