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Actuellement en troisième année à l’Efrei, mon école d’ingénieurs, j’ai la chance de pouvoir près de trois mois en Malaisie, à Kuala Lumpur. J’essaierai d’écrire des messages quand j’en aurai le temps la motivation, que ce soit pour d’autres étudiants Efrei partants, ou simplement pour ceux qui sont intéressés par mes modestes aventures malaisiennes.

Le départ se fait un samedi matin, lendemain de DE ( 🙁 ) à bord d’un vol opéré par Singapore Airlines à destination de Singapour. Le vol est long (plus de douze heures), mais le temps passe assez vite dans l’A380-800 de la compagnie, fournissant prises électriques en classe économique et repas savoureux.

L’arrivée à Singapour au petit matin (6h heure locale) est magnifique, nous voyons des petites embarcations illuminées sur une mer encore noire de la nuit. L’aéroport est quant à lui impressionnant de par sa taille. Et c’est déjà reparti pour notre second vol direction Kuala Lumpur, assuré par SilkAir. Moins d’une heure après le décollage, nous arrivons à destination, où un représentant d’APU nous attend.

Le passage des douanes prend un certain temps, ainsi que la récupération de nos valises, mais à quelques exceptions près tout se passe bien. Il est temps de découvrir la chaleur malaisienne lors du trajet entre KLIA et notre nouvelle fac, APU ! La transition entre le froid parisien et la chaleur moite malaysienne est rude.

Après un accueil et un premier repas à APU, nous nous dirigeons vers nos appartements pour les trois prochains mois, dans la résidence Fortune Park, ensemble d’immeubles immenses de 21 étages. Notre appartement donnant sur la route avoisinante, il est malheureusement très bruyant… même à trois heures du matin, les motos vrombissent de façon ininterrompue. Il est climatisé (heureusement !) comme la quasi-totalité des constructions malaisiennes, c’est la norme pour ne pas fondre littéralement. Toutefois, la climatisation n’est fonctionnelle que la nuit. Le jour, des ventilateurs la suppléent.

Heureusement, une connexion WiFi est disponible, et elle est aussi bonne que celle que j’avais à Villejuif (1mo/s de débit descendant, incroyable !). La liste du règlement et des interdictions de l’appartement est longue comme le bras, et nombre d’entre elles trahissent un côté très conservateur du pays.

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A peine le temps de faire des courses dans le mall près de la résidence et de découvrir notre nouveau pouvoir d’achat que nous revenons dormir (enfin !) pour être prêts à attaquer notre première journée de cours.

Elle consiste essentiellement en la découverte des codes en vigueur à APU, globalement beaucoup plus stricts qu’en France. Le dresscode, par exemple, est ultra codifié, allant jusqu’à imposer à certains la coupe de leurs cheveux trop longs, ou encore la nécessité de rentrer la chemise dans le pantalon, sous peine de se voir l’entrée refusée par des vigiles trop zélés… (oui oui, il y a en permanence 5 vigiles à l’entrée de l’université pour vérifier la conformité de notre tenue au code vestimentaire).

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En pratique, il est possible de rentrer autrement qu’en costume : il est par exemple tout à fait possible de porter des sneakers, le tout étant de ne pas paraître relâché ou en vacances (oui mais… Efrei Vacances quand même 😉 ).